Thomas RAYON

Qui êtes-vous ? Quels sont votre parcours et votre métier ?

Je m'appelle Thomas Rayon. Je suis titulaire d'une licence de psychologie, réalisée à Toulouse et je suis actuellement en master d’Ergonomie Cognitive des technologies numériques proposé par l’Université Côte d’Azur à Nice.

J’ai voulu m’orienter dans ce domaine suite au service civique que j’ai fait dans l’Association des Paralysés de France/typo3/, structure œuvrant pour le droit des personnes en situation de handicap. J’ai également un fort intérêt pour la construction des processus de la pensée, l’activité humaine et la conception de technologie innovante. Je suis également UX designer sur un projet bénévole pour l’association Eiko. Je conçois des interfaces centrées sur les besoins des utilisateurs. Dans ce cadre, j’élabore un outil permettant d’aider les personnes qui veulent s’engager bénévolement dans le secteur associatif. Il est actuellement en cours d’élaboration par une équipe constituée à 100% par des bénévoles. Nous aimerions qu’il propose une base de données des associations, en les répertoriant par thématique notamment.

 

J’ai rejoint en mars 2022 l’Université Gustave Eiffel et plus précisément le Laboratoire Ergonomie et Science Cognitive pour les Transports (Lescot) pour mon stage de fin d’études. Le milieu de la recherche m’intéresse tout particulièrement. En effet, en plus de mes activités en ergonomie cognitive et UX Design, je souhaiterais m’orienter vers une thèse par la suite.

 

Quel est votre rôle dans ENA ? Qu’attendez-vous d’ENA ?

Dans le cadre du projet ENA, je travaille sur l'acceptabilité, c’est-à-dire l’attitude et les représentations avant l’usage d’une technologie, et l'acceptation, c’est-à-dire le jugement après l’usage de cette technologie, en l’occurrence les navettes autonomes. J'assiste Audrey Charnoz sur la récolte des données des questionnaires ou des enquêtes terrains. Cette méthodologie nous permet de connaître l’avis des usagers sur cette nouvelle offre de mobilité, de manière qualitative et quantitative, en fonction des questions posées. Ces différentes méthodes nous permettront de récolter des résultats complémentaires.
J'attends d'ENA de permettre la création d'une solution de mobilité pour les usagers des routes sur les territoires surchargés, et les territoires en manque de solution de mobilité.

Quelle sera, pour vous, la mobilité de demain ?

La mobilité de demain devra pour moi être centrée sur les besoins des usagers de la route, être innovante et axée sur les énergies vertes. Elle devra aussi se construire avec tous les acteurs en lien avec elle.