Astrid BOCHER

Qui êtes-vous ? Quels sont votre parcours et votre métier ?

Après une licence d’histoire et de sciences politiques, j’ai profité d’une année de césure pour découvrir le milieu professionnel et mes expériences m’ont orienté vers des études en gestion de projets européens. J’ai ensuite travaillé à la direction des relations internationales du CNRS puis dans la coopération internationale. J’ai rejoint, en novembre 2019, l’Université Gustave Eiffel en tant que chargée de projet.

Quel est votre rôle dans ENA ? Qu’attendez-vous d’ENA ?

Je suis en charge de la coordination du projet au côté de Philippe Vezin. En lien avec tous les partenaires d’ENA, je m’assure de la réalisation des activités prévues, de la tenue des délais pour la livraison des livrables, de leur relecture, de la rédaction de contenu pour la communication ou à destination de nos financeurs… Je me charge également des relations avec l’ADEME, l’organisme d’État qui suit le projet.

J’attends du projet ENA qu’il démontre l’utilité des navettes autonomes comme complément aux moyens de transport actuels, son adéquation avec les besoins des usagers. La dimension sociale du projet est très forte et c’est le vrai plus d’ENA, il ne s’agit pas de développer une technologie, mais d’étudier son utilité auprès de la population.

Quelle sera, pour vous, la mobilité de demain ?

La mobilité de demain devra être plus propre et plus raisonnée. Pour cela, il faudrait laisser plus de place aux modes doux et développer les transports en commun. La navette autonome peut être un moyen de compléter les réseaux existants et de participer au désenclavement des territoires où il n’existe pas d’alternative au véhicule personnel.